Le décès d’un proche est un moment difficile. Pourtant, l’organisation des funérailles nécessite la prise en charge de formalités exigeant une certaine rigueur et une attention particulière en dépit de la douleur ressentie. Dans cet article, vous trouverez des conseils pour bien organiser les obsèques d’un membre de la famille.
Pour organiser des obsèques, plusieurs démarches administratives doivent être effectuées comme la demande d’un acte de décès ou d’un acte de naissance en ligne. Cependant, les premiers éléments à prendre en considération sont les volontés du défunt. Quant la personne décédée communique ses désirs à titre posthume, que ce soit oralement ou en signant un contrat d’obsèques, tout doit être respecté à la lettre. Il faut donc comprendre si le défunt souhaitait se faire inhumer ou préférait la crémation. Sachez également que les obsèques peuvent prendre une forme religieuse ou civile. Dans certains cas, le défunt ne laisse aucune indication sur ses préférences. Il revient donc à sa famille de conclure quel type de funérailles il aurait voulu avoir ou de prendre la décision elle-même.
En l’absence des volontés du défunt, ce sont les membres de sa famille qui choisissent entre l’inhumation et la crémation. L’inhumation est, par définition, le fait de placer le corps de la personne décédée dans une sépulture. L’enterrement se déroule généralement dans un cimetière. La plupart du temps, ces démarches sont confiées aux soins d’une entreprise de pompes funèbres. Une concession funéraire est obtenue dans le cimetière. En effet, l’usage d’un emplacement est acheté au préalable tout en précisant les bénéficiaires de cet espace et la durée en nombre d’années.
Sans concession, la mairie consent à inhumer le défunt dans un terrain commun en lui accordant toutefois un emplacement individuel. Ce dernier est accordé à titre gratuit pour une durée minimale de 5 ans. L’aménagement de la sépulture est réalisé conformément aux souhaits du défunt ou de sa famille dans le respect total du règlement communal du cimetière.
Pour la crémation, le cercueil dans lequel le défunt est placé est réduit en cendres dans un lieu spécial appelé « crématorium ». Après la cérémonie, les cendres sont insérées dans une urne funéraire pour ensuite :
A noter : Il est strictement interdit de conserver les cendres à la maison ou de les disperser dans un jardin privé.
Le départ du défunt est, dans la plupart des cas, suivi d’une cérémonie dont le but est d’honorer la mémoire de la personne décédée et de faciliter le deuil. Là encore, celle-ci est organisée en essayant de respecter les volontés du défunt, des membres de sa famille ou de ses proches. Elle peut prendre différentes formes :
On peut personnaliser la cérémonie en récitant des textes d’hommage des poèmes, des chants et des séquences musicales. Des compositions florales s’invitent souvent à la réception auxquelles peuvent s’ajouter des objets de souvenirs.
A noter : On en parle peu mais les démarches officielles comptent tout autant que la préparation de la cérémonie. Rendez-vous alors sur www.extraitactenaissance.com pour effectuer une demande d’acte de décès.
Même si ce moment est affligeant, vous devez penser aux dépenses. Sachez que le coût varie d’un prestataire à un autre. Il va donc falloir sélectionner quelques entreprises de pompes funèbres et leur demander des devis exhaustifs en vérifiant les prestations obligatoires :
Des prestations supplémentaires peuvent être réclamées comme les fleurs, les plaques funéraires et les faire-parts. Les frais d’obsèques sont prélevés sur le compte en banque du défunt sans dépasser 5 000 €. Si le solde n’est pas insuffisant, les héritiers doivent payer la somme manquante en appliquant les démarches à suivre.